Résumé
[Note : Le résumé qui suit ne va pas vous spoiler.] L’histoire commence alors que les États-Unis sont en pleine crise économique. Dagny Taggart, vice-présidente d’une grande compagnie de chemin de fer, doit faire face à de multiples problèmes avec son réseau. Pour sauver sa compagnie, elle est prête à tout, sauf à être malhonnête mais doit faire face à son frère, qui l’accuse de ne penser qu’à l’argent, et qui souhaite utiliser l’aide du gouvernement. Elle va alors rencontrer Hank Rearden, l’inventeur d’un métal révolutionnaire qui pourrait bien lui permettre de remplacer les rails défaillants.
Elle va retrouver également son ami d’enfance, Francisco d’Anconia, un riche capitaliste qui a sombré dans la décadence, et dont le comportement fait de lui la risée du monde des affaires. On entend également parler d’un certain John Galt, dont tout le monde prononce le nom dans l’expression « Qui est John Galt ? » sans que l’on sache s’il s’agit même vraiment d’un homme. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher le suspense si vous avez l’intention de le lire.
Mon avis
La Grève est à la fois une histoire passionnante, pleine de suspense, mais également une véritable simulation politique et économique, qui montre les ravages de l’intervention de l’État dans l’économie au nom de la solidarité. Ayn Rand a dit que son roman ne se voulait pas prophétique, mais était justement un avertissement pour éviter qu’il ne le devienne.
Les films
La livre a été adapté au cinéma en une trilogie, dont le 3ème film n’est pas encore sorti (prévu en 2014). Comme tous les lecteurs d’une oeuvre adaptée au cinéma, je pourrais vous dire qu’évidemment le livre est mieux, que le film ne représente pas bien les idées, etc. Mais si vous ne voulez pas faire l’effort de lire le livre, le film vous permet de découvrir cette fiction passionnante.
À lire aussi : La Source vive
Ce livre est un véritable message philosophique sur la vie, où le héros incarne les principes de l’égoïsme rationnel, c’est-à-dire l’idée qu’un homme a le droit de vivre pour lui-même, et n’a pas le devoir de sacrifier son bonheur pour celui des autres. On découvre pourtant que le héros est un personnage bien plus sympathique et honorable que ceux qui n’ont que le bien commun à la bouche.
Quelques citations choisies par nos soins
« Vous recevrez tout ce que la société peut donner à l’homme. Vous garderez l’argent, la gloire, les honneurs qu’il plaira aux gens de vous accorder. Vous recevrez les sentiments de gratitude que les locataires seront capables d’éprouver envers vous. Mais moi j’aurais ce que personne ne peut donner à un autre homme, excepté cet homme lui-même… moi, j’aurai bâti Cortland. » [Howard Roark, dans la Source Vive, Ayn Rand]
« Je suis Gail Wynand, l’homme qui a commis tous les crimes excepté un : celui de ne voir que futilité dans le fait merveilleux d’exister et de chercher une justification à ma vie en dehors de moi-même. » [La Source Vive, Ayn Rand]