Regardons le pic de pollution enregistré hier. Précisons tout d’abord que l’air arrivant dans Paris était déjà pollué. À cela s’ajoute les particules fines émises par les moteurs Diesel (principalement les poids lourds et véhicules utilitaires). Par contre il n’y avait pas une quantité élevée de dioxyde d’azote (NO2), qui lui est rejeté par les véhicules essence et qui était en quantité « très faible » lors du pic de pollution. Les particules fines sont classées en deux types selon leur taille, les PM10 et les PM2.5. Regardons les mesures de leur quantité près du périphérique (je choisis exprès l’endroit le pire de Paris) :
Regardons maintenant la pollution due aux particules fines dans le métro et le RER un jour de travail à l’heure de pointe. Je vous montre ici les mesures effectuées le lundi 2 février 2015, consultables sur le site de la RATP. Il s’agit d’un lundi quelconque (en dehors des vacances scolaires des Parisiens) où la pollution extérieure aux particules fines était très faible (pour éviter que la mesure ne se cumule avec une pollution extérieure importante). Dans le métro :
L’air était moins pollué à côté du périphérique lors du dernier pic de pollution que celui que respirent tous les jours les parisiens qui vont en RER et métro à leur travail. Quand on voit les mesures imposées aux parisiens (circulation alternée, limitation de vitesse) dans le but de lutter contre la pollution de Paris, et en face l’apologie des transports en commun comme non polluants, on voit que la réalité n’est pas forcément conforme à l’idéologie.