Libertarianisme.fr » mitsukipink https://libertarianisme.fr Sun, 03 May 2015 05:52:34 +0000 fr hourly 1 http://wordpress.com/ http://0.gravatar.com/blavatar/c94cd88249c012ad714331d1f2aa9538?s=96&d=http://s2.wp.com/i/buttonw-com.png » mitsukipink https://libertarianisme.fr Les monopoles d’État https://libertarianisme.fr/2013/09/24/les-monopoles-detat/ https://libertarianisme.fr/2013/09/24/les-monopoles-detat/#comments Tue, 24 Sep 2013 13:20:16 +0000 https://libertarianisme.fr/?p=482 Continuer la lecture ]]> GO TO JAILUn monopole d’État est un secteur d’activité dans lequel seul l’État peut proposer un service, gratuit ou payant, où sont employés des fonctionnaires payés par l’État, où les locaux, l’administration, la juridiction sont sous le contrôle et à la charge de l’État.

Les monopoles d’État les plus connus sont les services de santé, la sécurité sociale et la retraite par répartition, mais il en existe bien d’autres tels que la SNCF ou encore la Poste qui, malgré de maigres concurrences qui prennent de l’importance comme Mondial Relay ou Thello, sont encore soumis à de nombreuses contraintes empêchant ainsi qui le veut de s’implanter sur le marché : Les services postaux doivent assurer l’entièreté du territoire dès leur création, et les trains ne peuvent être qu’internationaux et ne peuvent desservir uniquement le territoire français.

Certains secteurs, auparavant monopoles, sont aujourd’hui privés et la plupart des particuliers peuvent en jouir à moindre coût et dans de bien meilleures conditions que lorsque le monopole était encore actif, comme le téléphone, internet ou encore les transports aériens.

Cependant, il reste encore énormément de personnes sceptiques en ce qui concerne la privatisation des monopoles, et encore plus en ce qui concerne la santé, l’éducation et la sécurité sociale (et pourquoi pas la police, l’armée et la justice), cela venant surtout du fait que les monopoles d’État sont l’objet d’idées reçues qui, si l’on creuse plus profondément, se révèlent être fausses ou relevant du mensonge, de la tromperie ou de l’ignorance collective.

Idée reçue n°1 : Les monopoles offrent des services en dessous du prix du marché, et même parfois gratuits.

Malheureusement nous ne sommes pas chez les Télétubies ou dans un monde utopiste quelconque, mais bien dans la réalité.

Ici bas, rien n’est gratuit, tout du moins rien qui n’ait demandé le travail d’un être humain, sauf bénévolat. Les armes des policiers ne poussent toujours pas sur les arbres, les camions de pompiers ne se conduisent pas encore par magie, et la générosité de mère nature ne permet pas au sol de se couvrir automatiquement de bitume dès lors qu’un citoyen désire y tracter son véhicule.

Tout ceci a un coût, que ce soit des services moins chers que le marché comme les crèches ou les cantines d’école, ou les services « gratuits » comme la police ou la justice. Le personnel, les locaux, les services/objets vendus ne sont pas gratuits. Dans ce cas ils sont payés par nos impôts, et ne sont donc gratuits que pour les personnes non imposables (qui payent tout de même la TVA) et démultipliés pour les personnes ayant l’impôt sur la fortune.

A savoir également qu’AUCUN service à grande échelle proposé par l’État n’est rentable et demande donc des subventions ou des impôts en masse.

Idée reçue n°2 : Les monopoles, c’est la fraternité, l’égalité et la solidarité !

Et bien non, la solidarité de l’État passe par le vol organisé des citoyens et l’égalité par l’inégalité devant la loi.

Un monopole, comme expliqué plus haut, se sert d’impôts pour alimenter ou subventionner des secteurs, toujours non rentables (sinon pourquoi avoir besoin de subventions ?) sous prétexte qu’il s’agit de solidarité collective.
Prenons maintenant une définition bateau de la fraternité ou de la solidarité :
Solidarité : Dépendance mutuelle, fait d’être solidaire. Sentiment humanitaire qui pousse des personnes à s’entraider.
Où vous voyez, dans cette définition, le mot « forcer » « obliger » ou « voler » ? Nulle part. Mais pourtant, les impôts et les monopoles, notamment ceux de la sécurité sociale et de la retraite, se veulent solidaires.
Il existera forcément des personnes qui, dans un monde libre, décideraient par elles-mêmes d’adopter un système proche – et pourquoi pas identique – à ceux utilisés à l’heure actuelle, se basant sur une volonté de solidarité. Dans ce cas précis il s’agirait de réelle solidarité, car l’acte de payer un impôt ou de souscrire à une assurance utilisant le principe de redistribution est alors volontaire.
Cependant, la solidarité ne peut être imposée de force par le biais d’un impôt qui, s’il n’est pas payé, renvoi à une amende, voire une peine d’emprisonnement.
Si un cambrioleur donnait vos meubles volés à Emmaüs, cela ferait-il de vous quelqu’un de solidaire ? Si la réponse est non, alors il en est de même pour les impôts.

En ce qui concerne la solidarité de la sécurité sociale ou encore de la retraite par répartition, ce que l’on appelle solidarité est en fait un terme déguisé pour expropriation, ou encore arnaque totale.
Aujourd’hui, les cotisants à la retraite doivent toujours travailler plus pour gagner moins. Les personnes à la retraite, issues du baby-boom, sont des personnes ayant très peu cotisé et recevant aujourd’hui bien plus que ce qu’elles n’ont donné [1]. Ce n’est pas le cas pour les personnes actuelles qui doivent payer une retraite et demi par personne, et ça le sera encore moins pour les enfants à venir qui, propulsé dans un monde de taxes et d’impôts et n’ayant jamais rien demandé à personne, se retrouveront déjà avec des dettes sur le dos dès leur premier cri poussé.
Pour la sécurité sociale c’est encore le cas. Les cotisations étant progressives, il arrive forcément un seuil où vous ne recevrez pas ce que vous avez cotisé, car plus vous gagnez, plus vous donnez. 

On voit bien dans ce cas l’absurdité totale de l’utilisation du mot « solidarité ». Si plus on donne, plus on est solidaire, alors plus votre salaire est élevé, plus vous devriez être généreux et considéré comme tel. Or je n’ai jamais entendu un employé remercier son patron pour avoir payé ses médicaments ou aider à élever ses enfants.

Pour ce qui est de l’égalité, tant du fait que des catégories de personnes soient avantagées devant la loi (personnes immigrées, de couleur, les femmes etc) que du fait que les impôts sont différents selon le revenu que l’on a (qui fait donc varier de 0 à 75% l’impôt sur le revenu), du fait que les services soient différents selon son taux d’imposition ou de sa situation, l’égalité n’est pas respectée du tout et est même volontairement bafouée au profit de concepts tels que « la discrimination positive » ou le fait que les tickets de RER/Métro soient gratuits pour les immigrés illégaux.

Idée reçue n°3 : Qualité et prix bas sont les maîtres mots des monopoles !

Certainement pas !
Pour les plus vieux d’entre nous, saisissez vous d’une facture des télécoms à l’époque du monopole, et regardez maintenant ce que vous payez par rapport à ce que vous utilisez !
En avion, regardez les anciens tarifs et comparez.
Il faut être aveugle et piètre mathématicien pour se voiler la face et prétendre que les monopoles sont moins chers que le marché !
Bien au contraire. La course aux prix bas, la concurrence, les nouvelles entreprises contribuent à des services toujours mieux et toujours moins chers.
Le fait que les grèves de la SNCF puissent prendre en otage la moitié du pays, que les services de retraites soient aussi défectueux, que le service d’éducation national ait la même tête qu’il y a vingt ans n’est pas normal, et ne le serait jamais dans une économie de marché libre.
La SNCF fait grève ? Choisissez parmi ses nombreux concurrents un qui ne fait pas grève, et le tour est joué ! Vous souhaitez que votre retraite profite aussi à vos enfants ? Souscrivez à une assurance adaptée !
Les services offerts par les marchés sont divers et variés. Regardez dans un magasin le nombre immense de pâtes, de sauces, de plats cuisinés que vous pouvez trouver. Vous croyez qu’ils ont ça en Corée du Nord ou qu’ils avaient ça en URSS ?
Non, car c’est le marché libre qui permet de satisfaire la clientèle et les particuliers.
Fini le chocolat Milka, les yaourts Nestlé ou les pâtes Barilla dans un monde géré par l’État, et bienvenu au chocolat non existant, aux yaourts Kolkhoze, au bon goût de rien, et aux pâtes Staline ! Pour les accompagnements et la viande, faites avec votre imagination !

Idée reçue n°4 : L’État investit bien mieux que les particuliers et le privé.

Les Keynésiens et autres « économistes » dans le genre affirmeront que : oui, l’État investit tellement bien que tout le monde y gagne, alors pourquoi l’impôt serait-il du vol puisque, au final, les particuliers gagnent plus que ce que l’État leur prend ?

Si on retire les paillettes, la poudre aux yeux, et qu’on considère les faits avérés alors on se rend vite compte qu’un Keynésiens n’a eu ni bac scientifique ni bac économique.
Les comptes sont rapides : Si un particulier investit, il investira dans une branche qui lui plaît et alimentera un service qui lui semble utile.
Si j’aime les chaussures Prada, alors j’achète Prada et je contribue à son bon fonctionnement et au fait que Prada continuera à exister jusqu’à ce que je m’en lasse ou jusqu’à ce que je trouve une meilleure marque concurrente.

En revanche, si l’État décide d’investir à la place des particuliers, il choisira arbitrairement des secteurs qui n’auront aucun avantage pour les personnes. Si l’État décide que le bio c’est bien, il investira dans le bio. Donc, si les particuliers ne désirent pas de bio, ils n’auront pas la possibilité d’investir dans des secteurs agroalimentaires correspondant à leurs envies autant qu’ils auraient pu le faire avec la totalité de leurs revenus.
C’est ainsi qu’on peut affirmer sans se tromper que les placements que fait l’État ne sont d’aucune aide pour les particuliers, qui savent bien mieux que les hommes haut placés ce qu’ils désirent et les firmes qu’ils souhaitent voir perdurer.

Conclusion :

Pour conclure, nous pouvons dire qu’énormément d’idées reçues sur les monopoles, et ici volontairement caricaturées, sont basées sur l’ignorance d’une population qui pense encore que l’économie n’est pas à la portée de tout le monde, mais uniquement pour certaines personnes sages et supérieures à la race humaine.
L’économie, chacun y est confronté tous les jours. Quand on reçoit son salaire, quand on fait ses courses, quand on place de l’argent à la banque, quand on a des actions ou des placements. Et cette ignorance profite très mal aux particuliers, car l’État réussit encore à nous faire croire qu’il est meilleur que nous dans beaucoup de domaines, et que certaines choses sont trop importantes pour être laissées aux mains des privés.

[1] http://www.contrepoints.org/2013/06/12/127564-retraites-pourquoi-la-jeunesse-devrait-se-revolter


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Le libertarianisme pour les nuls https://libertarianisme.fr/2013/03/07/le-libertarianisme-pour-les-nuls/ https://libertarianisme.fr/2013/03/07/le-libertarianisme-pour-les-nuls/#comments Thu, 07 Mar 2013 21:47:04 +0000 https://libertarianisme.fr/?p=414 Continuer la lecture ]]> Gadsden flag francisé

Vous êtes âgé de quinze ans et plus ? Vous ne connaissez rien en économie, en philosophie ou en politique ? Ce court article est fait pour vous.

Que vous ayez des idées politiques définies ou non, les idées libertariennes devraient vous intéresser. Que vous soyez pour ou contre nos idées, la vision offerte par les libertariens bouleverse suffisamment de notions communes et admises par tous pour être une des philosophies qu’il faut connaître. Beaucoup de leurs idées vous choqueront et elles vont amèneront à vous poser des questions, bonnes ou mauvaises.

Ce mouvement, loin d’être arriviste, trouve ses idées dans la philosophie lockéenne au XVII siècle (philosophie créée par John Locke).
Aujourd’hui encore il est le troisième parti politique le plus important aux États-Unis.
Le libertarianisme prône deux notions inaliénables : Le droit à la liberté individuelle et le droit de propriété. Ce sont sur ces deux principes que sont fondés les règles, droits et devoirs d’un système libertarien.
On pourrait se dire que seules des personnes armées jusqu’aux dents, bourrées de fric et avares au possible seraient capable de penser d’une manière si horriblement libérale. Et pourtant des personnes libertariennes vous en connaissez forcément : Le fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, les créateurs de South Park, Trey Parker et Matt Stone, ou encore Peter Thiel, fondateur de Paypal.

I. Qu’est-ce que le libertarianisme ?

Les libertariens prônent les idées qu’avaient les révolutionnaires français en 1789 : Le droit inaliénable de propriété et la liberté individuelle. Elles pourraient se résumer en cette phrase : « Pouvoir faire ce qu’on veut de ce qu’on a avec les personnes qui sont d’accord ».

A. Qu’est-ce que cela signifie, concrètement ?

-Que vous pouvez faire TOUT ce que vous voulez du moment que cela ne gêne personne. Vous pouvez avoir la religion, l’orientation sexuelle, les pensées, les idées, les armes, les biens, les mœurs que vous voulez du moment que vous n’embêtez personne. Être homophobe ou raciste est donc autorisé du moment que vous n’envoyez pas des cailloux aux personnes correspondantes ou que vous ne les insultez pas copieusement lorsqu’elles passent dans la rue, bien que les particuliers peuvent trouver cela hautement immorale et inadmissible.

-Que vous avez tous les droits sur votre propriété.
Un cambrioleur décide que votre télé écran plasma 3D serait du plus bel effet chez lui ? Vous avez alors tout à fait le droit de sortir votre belle Winchester, récemment achetée et flambant neuf sur E-Bay, pour tenter de récupérer votre bien, et lui percer les fesses impunément. Entre autres, votre propriété est VOTRE propriété, et pas celle partiellement de quelqu’un d’autre. Si vous êtes propriétaire et que vous louez un appartement à quelqu’un, la trêve hivernale importe peu. Si le couple Durant à décidé que la musique à fond à deux heures du matin au mois de décembre était un réveil plutôt agréable pour les habitants de l’immeuble, vous pouvez en décider autrement, et les virer sans plus de cérémonie.

B. Ces notions sont-elles applicables ?

Ces notions peuvent sembler très abstraites, et pourtant elles sont milles fois plus simples qu’elles ne le paraissent, pour la bonne raison que ce sont les seules notions qui nous paraîtraient naturelles d’appliquer si la société recommençait de zéro :
Dans un monde composé de trois habitants qui récoltent des bananes, il sera alors normal que chacun soit propriétaire de son corps et des récoltes qu’il entreprend. Si jamais un autre habitant venait lui prendre ses bananes (changer de fruit selon vos envies), sous prétexte qu’il en a moins et sans lui demander, il se verrait en droit de lui interdire. Car ces fruits représentent, justement, le fruit de son travail et du temps passé à les ramasser. En revanche si le possesseur des bananes décide qu’il pourrait très bien vivre avec deux bananes de moins, il peut les offrir à la personne pauvre sans soucis. C’est ainsi que le droit de propriété est appliqué (le fruit de votre travail ne peut pas vous être dérobé sans votre accord) ainsi que votre liberté individuelle (vous pouvez offrir des bananes à quelqu’un sans intervention de quiconque vous en empêchant ou vous y forçant). Il est donc facile de s’imaginer un monde basé sur ces principes.

C. Et juridiquement, comment ça se passerait ?

A l’heure actuelle, les pensées libertariennes n’autorisent pas la restriction de liberté dans les textes de loi : subventions, taxes, lois basées sur le principe de précaution. En bref, toutes les lois qui n’ont pas pour but de défendre le droit de propriété ou les droits de l’individu.
Ainsi, un meurtre, un vol ou un viol seront punis, contrairement à la vente d’OGM ou à la consommation de cannabis. Encore une fois ces idées peuvent choquer, car beaucoup de personnes pensent (à tort ou non) que ces deux éléments sont dangereux et qu’ils sont donc à proscrire, et que pour cela les lois doivent absolument les interdire.
Pour vous convaincre que cette pensée n’est en réalité pas aussi justifiée que l’on ne le pense, prenons encore une fois un exemple simple :
Mettez vous dans la peau de quelqu’un pour la création d’un centre de désintoxication. L’État est dirigé par des personnes aimant Bob Marley et ses enseignements, et qui donc pensent que le cannabis est bon pour la santé. Il interdit donc à quiconque d’utiliser et de créer des centres de désintoxication en instaurant une loi, par mesure de précaution. Ne trouveriez vous pas ça stupide ? Après tout, si une personne veut se faire désintoxiquer, en sachant que cela est mauvais pour sa santé selon les idées reçues, ne peut-elle pas faire ce qu’elle veut ? Si cela est réellement mauvais pour la santé, la personne n’ira pas utiliser ce centre d’elle-même. Il ne sera donc pas rentabilisé et fermera. Et si au final beaucoup de personnes l’utilisent et sont en meilleure santé, cela prouvera qu’un centre de désintoxication était, au final, nécessaire.
Les libertariens pensent qu’en laissant les personnes décider de ce qui est bon ou non pour elles, elles finissent toujours par adopter la bonne solution. Et, en général, on préfère toujours pouvoir choisir sa façon de vivre.

II. La position du libertarianisme vis à vis de l’État

La pensée libertarienne pense à l’État comme à une entreprise : Si elle vend à pertes alors elle coulera. C’est pourquoi ce qu’on connaît à l’heure actuelle comme étant « le trou de la sécu » ou comme la « dette publique » n’est pas quelque chose de possible dans un État libertarien. La privatisation du plus grand nombre de services possibles serait une très bonne solution à tout, et cela a déjà été prouvé dans de nombreux domaines ! La privatisation mène à la concurrence, qui mène à la baisse des prix et à l’amélioration des services. C’est pourquoi aujourd’hui on peut pour 15€ chez certaines vendeurs en téléphonie mobile avoir SMS et appels illimités, alors qu’à l’époque de la téléphonie centralisée, une minute de téléphone coûtait les yeux de la tête. Loin d’être le seul cas remarquable, l’électricité, le gaz, le pétrole, air France etc sont eux aussi désormais privatisés.

Le rôle de l’État dans la philosophie libertarienne n’est pas défini, il y a plusieurs versions quant à l’utilisation ou à l’existence de celui-ci. En voici quelques exemples :
-Un État restreint qui s’occuperait de la justice, mais également d’autres tâches, comme donner une une allocation pour l’éducation des enfants (mais dans le cadre d’un système d’écoles privées), une allocation pour ceux qui n’ont aucun revenu, une obligation d’avoir certaines assurances, par exemple assurance maladie (mais assurances non gérées par l’État contrairement à la sécurité sociale actuelle), la gestion de la monnaie ou encore la gestion des infrastructures comme les routes.
-L’État minimal, qui ne devrait et ne pourrait s’occuper que de la justice et pas d’autre chose (Justice dans le sens libertarien du terme, voir I] C) ).
-La disparition totale de l’État pour laisser place à des sociétés privées s’occupant des services que celui-ci rendait auparavant, ce schéma de pensée étant adopté par ceux qu’on appelle les libertariens anarcho-capitalistes.

Alors les différentes questions que vous vous posez certainement, suite à cela :
-Et les routes, les écoles et les hôpitaux, la sécurité sociale ? On fait comment sans impôts ?
-Si des sociétés privées rendent la justice, ce ne sera pas la même partout et ça fera un gros chantier pas possible, et ce sera pas équitable.
Bon, bon, bon. Alors déjà vous imaginez bien qu’une philosophie existante depuis plusieurs siècles a déjà dû se pencher sur ce problème, non ?
Il est, évidement, compliqué de penser qu’il est possible que les infrastructures soient gérées autrement que par l’État, étant donné que cela fait longtemps qu’il s’occupe de le faire. Cependant des solutions existent. Expliquer chaque cas serait très long, nécessiterait beaucoup de temps et au moins un article chacun. C’est pourquoi je ne m’épancherais pas plus le sujet.

A. Le libertarianisme économiquement :

La question ne se pose pas trop quand on a compris le système de pensée des libertariens. Économiquement vous pouvez tout faire, du moment qu’aucune liberté ou droit de propriété n’est mis en danger. Vous pouvez vendre ce que vous voulez, au prix que vous voulez, avec la monnaie que vous voulez, ou vous voulez.
Ça commence à rentrer là ? Ce n’est pas si difficile quand on retient juste les grands principes et qu’on les applique partout.

B. Le libertarianisme, socialement :

La encore, c’est une question presque rhétorique. Tout est autorisé dans la limite des droits de propriété, de vie et de liberté. Vous ne pouvez donc pas faire un trafic de prostituées, sauf si elles sont d’accord et ont signé un contrat avec vous, vous autorisant à posséder leurs corps et à les vendre. Mais un contrat peut se rompre, heureusement, et quelqu’un ayant signé un contrat donnant sa vie, son âme ou son testicule, peut le rompre à tout instant.

Voilà, vous connaissez les grandes idées libertariennes, félicitations !
Alors évidement cet article ne fait pas de vous un expert, pour cela il vous faudrait subir la lecture de livres redoutables, long et bien épais d’économie et de philosophie qui servent d’habitude à caler la table ou les portes.
Si ces idées vous intéresse vous pouvez vous renseigner en lisant des livres accessibles sur le libéralisme ou le libertarianisme en général, comme « L’éthique de la liberté » de Rothbard, « Libres ! » ou encore « Pulp Libéralisme » très ludique et accessible à tous, en format BD.


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