Libertarianisme.fr » retraites https://libertarianisme.fr Sun, 03 May 2015 05:21:12 +0000 fr hourly 1 http://wordpress.com/ http://0.gravatar.com/blavatar/c94cd88249c012ad714331d1f2aa9538?s=96&d=http://s2.wp.com/i/buttonw-com.png » retraites https://libertarianisme.fr Il faut sauver la France https://libertarianisme.fr/2014/10/31/il-faut-sauver-la-france/ https://libertarianisme.fr/2014/10/31/il-faut-sauver-la-france/#comments Fri, 31 Oct 2014 11:45:09 +0000 https://libertarianisme.fr/?p=667 Continuer la lecture ]]> coqLes problèmes économiques de la France sont bien connus : une croissance inexistante, un taux de chômage élevé et un nombre de plus en plus important de personnes qui décident de partir pour l’étranger. Mais il y a un moyen de s’en sortir : la solution se trouve dans plus de liberté.

Comment font les autres pays ?

Regardons autour de nous. Dans quels pays vont les Français qui quittent leur pays aujourd’hui ? En tête du classement on trouve la Suisse, suivie des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Qu’est-ce que ces pays ont en commun que n’a pas la France ? La réponse est simple : leur libéralisme. Si on regarde le classement mondial de la liberté économique, on trouve que la Suisse occupe la 4ème place, les Etats-Unis la 12ème place et le Royaume-Unis la 14ème place alors que la France est loin derrière avec la 70ème place (sur 178 pays).

Le résultat de ces politiques plus libérales est clair : 3% de chômage en Suisse, 6% au Royaume-Unis et aux Etats-Unis contre 12% en France (référence).

Le libéralisme a tellement servi de bouc-émissaire aux politiques de tous bords (gauche, FN et même droite traditionnelle) que nous sommes arrivés dans une situation de blocage où la solution à nos problèmes est vue comme le monstre à combattre. Résultat : nos politiques réduisent la liberté économique dans notre pays ce qui ne fait qu’aggraver encore nos problèmes.

Supprimer les charges salariales et patronales

La première chose à faire est de baisser massivement les charges qui pèsent sur les salaires, voire comme nous le proposons de les supprimer complètement. Attention, en ce qui concerne l’économie et le chômage, cela ne fait aucune différence que les charges soit « salariales » ou « patronales ». Dans les deux cas il s’agit d’une somme que l’employeur doit débourser en plus du salaire net du salarié. Par exemple, prenons l’exemple de ce salarié qui gagne un salaire net d’environ 1700 € par mois, ce qui correspond au salaire médian (si on classait les Français par salaire net, le « milieu » correspondrait à ce salaire). Le coût qu’il représente pour l’employeur est d’environ 2800 €, ce qui est beaucoup plus que son salaire brut qui est ici d’environ 2000 €.

Ce qui est important, c’est que l’employeur a du se poser la question « Est-ce que ça vaut le coup d’employer quelqu’un qui va coûter la somme importante de 2800 € pour faire ce travail ? » alors que le salarié a vu la question comme « Est-ce que ça vaut le coût de faire de travail pour gagner seulement 1700 € ? »

La conséquence de ceci est qu’il devient peu intéressant d’employer des salariés. Imaginez que vous vouliez réaliser un travail de plomberie chez vous. Vous pourriez le faire vous-même ou le faire réaliser par un plombier. Imaginons que ce travail prenne un mois (pour simplifier les calculs) et que vous et le plombier gagnez le salaire médian (1700 € net par mois). Faire ce travail vous-même vous fera « perdre » un mois de salaire, soit 1700 €. Si vous payez un plombier, il vous coûtera 2800 € par contre. Cela ne semble pas très intéressant. En fait il est probable qu’un professionnel fera le travail plus rapidement, mais il faut que cette efficacité compense le surcoût lié aux charges.

En fait il y a bien sûr une troisième solution : c’est le travail au noir. Si vous donnez directement l’argent au plombier sans le déclarer, vous pouvez par exemple le payer 2000 € que vous lui donnez en cash (donc aucune charge à payer). C’est mieux pour vous que de payer 2800 €, et c’est mieux pour le plombier qui va gagner 2000 € au lieu de 1600 €. Cela explique pourquoi le travail au noir est si répandu. Un autre phénomène tout aussi répandu est la pratique des petits commerçants qui la plupart du temps ne déclarent pas la totalité de leurs ventes, pour éviter de payer les charges. Cette pratique est extrêmement répandue. Quand on demande aux commerçants pourquoi ils font ça la réponse est simple : c’est ça ou la faillite.

Au final, ceux qui se font avoir dans ce système ce sont ceux qui n’ont pas la possibilité de tricher, c’est-à-dire les salariés. Dans tous les cas, l’illégalité permanente comme fonctionnement normal de l’économie n’est pas une bonne chose, car cela fait perdre toute crédibilité à la loi.

Que faire alors ?

Nous proposons de supprimer l’obligation de payer toutes ces charges. Ces charges servent à financer principalement : la retraite, la sécurité sociale, les allocations familiales et chômage (dans une moindre mesure). Dans le cas de la retraite, cotiser devrait être au choix du salarié, qui s’il ne cotise pas sera privé des pensions correspondantes. C’est ensuite à lui de planifier sa retraite s’il choisit de ne pas cotiser au système proposé par l’État.

Dans le cas de la sécurité sociale, le choix de cotiser devrait être libre également. S’il choisit de ne pas adhérer à la sécurité sociale, le salarié ou travailleur indépendant pourra s’assurer dans une assurance ou mutuelle privée.

Enfin, il est temps de mettre un terme au système d’allocations familiales qui est un archaïsme datant du début du XXème siècle où on souhaitait repeupler la France. Notons néanmoins que les cotisations pour les allocations familiales représentent un coût bien inférieur aux cotisations de retraite et de sécurité sociale.

Supprimons le SMIC

Pour combattre le chômage, il est important d’agir sur d’autres problèmes critiques qui dissuadent les entreprises d’employer. En particulier, le salaire minimum devrait être supprimé, car il empêche d’employer des gens peu qualifiés, qui ne « valent pas » le coût (pour l’employeur) du salaire minimum, soit 1600 € (pour un salaire net de 1100 €).

Même si on aimerait dans un monde idéal que tout le monde gagne au dessus de 1100 € net par mois, ce n’est pas en interdisant à ces gens de travailler qu’on va les aider. Un travail payé en dessous du SMIC peut-être un moyen de gagner une expérience professionnelle qui permettra par la suite de demander un salaire plus élevé (car on devient plus productif). D’autre part, les gens qui devraient être payés en dessous du SMIC se retrouvent à la place chômeurs, ce qui n’est bon ni pour eux, ni pour les autres salariés (les allocations chômage viennent de quelque part…).

Libéralisons le licenciement

Une autre cause importante du chômage est la trop grande difficulté à licencier. Imaginez que vous possédez une petite entreprise avec 2 salariés. Vous vous posez la question d’en employer un 3ème. Seulement voilà, si choisissez un salarié non productif, ou qu’il ne s’entend pas bien avec le reste de l’équipe, vous aurez de grandes difficultés à la licencier. En effet, vous aurez à « prouver » que vous avez une bonne raison de le licencier. En réalité, beaucoup de raisons de licenciement sont difficiles à faire valoir devant un tribunal, alors qu’elles sont un problème bien réel pour l’entreprise. Pour éviter ces risques vous allez préférer faire travailler plus vos 2 salariés que d’en prendre un 3ème. Dommage pour lui qui aurait pu trouver un travail.

Conclusion

La solution au problème du chômage se trouve dans plus de libéralisme et moins de redistribution forcée. C’est seulement en regardant la vérité en face, à savoir que le libéralisme est la solution et non un monstre à combattre, que nous pourrons résoudre cette crise. Il n’est pas surprenant que les politiques qui prétendent nous protéger du libéralisme nous aient amené dans cette impasse, car ils nous ont précisément « protégés » de la solution à nos problèmes.


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Les retraites https://libertarianisme.fr/2012/12/15/les-retraites/ https://libertarianisme.fr/2012/12/15/les-retraites/#comments Fri, 14 Dec 2012 23:21:25 +0000 http://libertarianisme.wordpress.com/?p=240 Continuer la lecture ]]> banknotes_and_coinLes deux systèmes existants sont le système de retraites par répartition et le système par capitalisation. Dans le système par répartition, ce sont ceux qui travaillent aujourd’hui qui payent pour ceux qui sont à la retraite. Dans le système par capitalisation, chacun met de l’argent de côté pendant qu’il gagne sa vie, et vit lorsqu’il prend se retraite avec le capital qu’il a accumulé.

Le système actuel

En France aujourd’hui, c’est le système par répartition qui est utilisé, et par là on veut dire que lorsque vous travaillez, on vous oblige à cotiser pour le système par répartition organisé par l’État. Les partisans de ce système disent que c’est un système basé sur la solidarité. D’un point de vue libertarien, c’est un système basé sur le vol, car les cotisants n’ont pas le choix (ni de ne cotiser ou pas, ni de la société qui va s’en occuper, ni du niveau de retraite qu’ils souhaitent avoir, ni de l’âge de leur retraite).

D’habitude, quand on avance cela, les partisans de la « solidarité » forcée par l’Etat, invoquent l’argument selon lequel « vous êtes d’accord car vous votez ». Par là il faut comprendre que vous avez eu à un moment entre les mains une voix parmi des millions qui vous a permis de choisir un paquet de décisions dans laquelle se trouvait celle-là. Pourtant, même si le système par répartition était décidé par référendum, cela ne le rendrait pas légitime, car un groupe de personnes (même si c’est la majorité des habitants d’un pays) n’a pas le droit de commettre un vol (et même si elle demande à l’Etat de le faire pour elle à sa place).

Mais en fait, dans le cas présent, cet argument est encore moins valable. Examinons les deux présupposés du système. Lorsque participez à un système par répartition et que vous travaillez, vous payez pour les retraités actuels. Mais vous espérez aussi que d’autres payeront pour votre retraite quand vous serez vieux. Mais ceux-là sont-ils électeurs ? Absolument pas, ils ne sont pas encore nés. Le système par répartition suppose donc que des individus qui ne sont pas encore nés payeront votre retraire. En espérant qu’ils soient solidaires ? Non, en ayant prévu de les voler le moment venu, en les obligeant à payer les cotisations du système officiel.

L’alternative

Le système actuel est fondamentalement immoral d’un point de vue libertarien, puisqu’il est basé sur des transferts forcés (donc du vol). D’un point de vue libertarien, chaque individu est libre de choisir :

  • comment il met de l’argent de côté : en fait il vaut mieux ne pas mettre des euros de côté (à cause de l’inflation – l’État vous vole là aussi !), mais des sociétés vous permettent de gérer cet argent en le plaçant. On peut aussi se débrouiller soi-même et acheter des actions (mais des risques existent), ou de l’or (pour éviter l’inflation), etc.
  • combien il met de côté : on peut choisir de vivre plus ou moins bien à se retraite
  • quand il met de l’argent de côté : à certains moments dans la vie il est plus difficile de faire des économies (quand on est trop jeune et qu’on a pas encore un salaire élevé, quand on a des enfants, etc.)
  • si on met de l’argent de côté : ultimement c’est à chacun de choisir s’il veut même mettre de l’argent de côté ; on peut très bien imaginer des familles dans lesquelles les enfants aident leurs parents quand ils sont vieux (mais il n’ont aucune obligation), ou même de manière générale des groupes de personnes comptant sur la solidarité (volontaire !) des autres
  • l’âge de son départ à la retraite

Notons enfin que la restauration de la liberté sur ces questions mettrait un terme aux débats sur l’âge de départ à la retraite, le niveau des cotisations, des pensions, etc. qui aujourd’hui s’imposent à tous les individus sans leur laisser de liberté.

Peut-on y arriver ?

La transition vers un système par capitalisation à partir d’un système par répartition a été réalisée avec succès au Chili, puis dans de nombreux pays. Plus d’information sur Wikibéral.

À lire aussi :

[1] http://www.contrepoints.org/2013/06/12/127564-retraites-pourquoi-la-jeunesse-devrait-se-revolter


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