Libertarianisme.fr » sécurité sociale https://libertarianisme.fr Sun, 29 Mar 2015 13:26:49 +0000 fr hourly 1 http://wordpress.com/ http://0.gravatar.com/blavatar/c94cd88249c012ad714331d1f2aa9538?s=96&d=http://s2.wp.com/i/buttonw-com.png » sécurité sociale https://libertarianisme.fr Il faut sauver la France https://libertarianisme.fr/2014/10/31/il-faut-sauver-la-france/ https://libertarianisme.fr/2014/10/31/il-faut-sauver-la-france/#comments Fri, 31 Oct 2014 11:45:09 +0000 https://libertarianisme.fr/?p=667 Continuer la lecture ]]> coqLes problèmes économiques de la France sont bien connus : une croissance inexistante, un taux de chômage élevé et un nombre de plus en plus important de personnes qui décident de partir pour l’étranger. Mais il y a un moyen de s’en sortir : la solution se trouve dans plus de liberté.

Comment font les autres pays ?

Regardons autour de nous. Dans quels pays vont les Français qui quittent leur pays aujourd’hui ? En tête du classement on trouve la Suisse, suivie des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Qu’est-ce que ces pays ont en commun que n’a pas la France ? La réponse est simple : leur libéralisme. Si on regarde le classement mondial de la liberté économique, on trouve que la Suisse occupe la 4ème place, les Etats-Unis la 12ème place et le Royaume-Unis la 14ème place alors que la France est loin derrière avec la 70ème place (sur 178 pays).

Le résultat de ces politiques plus libérales est clair : 3% de chômage en Suisse, 6% au Royaume-Unis et aux Etats-Unis contre 12% en France (référence).

Le libéralisme a tellement servi de bouc-émissaire aux politiques de tous bords (gauche, FN et même droite traditionnelle) que nous sommes arrivés dans une situation de blocage où la solution à nos problèmes est vue comme le monstre à combattre. Résultat : nos politiques réduisent la liberté économique dans notre pays ce qui ne fait qu’aggraver encore nos problèmes.

Supprimer les charges salariales et patronales

La première chose à faire est de baisser massivement les charges qui pèsent sur les salaires, voire comme nous le proposons de les supprimer complètement. Attention, en ce qui concerne l’économie et le chômage, cela ne fait aucune différence que les charges soit « salariales » ou « patronales ». Dans les deux cas il s’agit d’une somme que l’employeur doit débourser en plus du salaire net du salarié. Par exemple, prenons l’exemple de ce salarié qui gagne un salaire net d’environ 1700 € par mois, ce qui correspond au salaire médian (si on classait les Français par salaire net, le « milieu » correspondrait à ce salaire). Le coût qu’il représente pour l’employeur est d’environ 2800 €, ce qui est beaucoup plus que son salaire brut qui est ici d’environ 2000 €.

Ce qui est important, c’est que l’employeur a du se poser la question « Est-ce que ça vaut le coup d’employer quelqu’un qui va coûter la somme importante de 2800 € pour faire ce travail ? » alors que le salarié a vu la question comme « Est-ce que ça vaut le coût de faire de travail pour gagner seulement 1700 € ? »

La conséquence de ceci est qu’il devient peu intéressant d’employer des salariés. Imaginez que vous vouliez réaliser un travail de plomberie chez vous. Vous pourriez le faire vous-même ou le faire réaliser par un plombier. Imaginons que ce travail prenne un mois (pour simplifier les calculs) et que vous et le plombier gagnez le salaire médian (1700 € net par mois). Faire ce travail vous-même vous fera « perdre » un mois de salaire, soit 1700 €. Si vous payez un plombier, il vous coûtera 2800 € par contre. Cela ne semble pas très intéressant. En fait il est probable qu’un professionnel fera le travail plus rapidement, mais il faut que cette efficacité compense le surcoût lié aux charges.

En fait il y a bien sûr une troisième solution : c’est le travail au noir. Si vous donnez directement l’argent au plombier sans le déclarer, vous pouvez par exemple le payer 2000 € que vous lui donnez en cash (donc aucune charge à payer). C’est mieux pour vous que de payer 2800 €, et c’est mieux pour le plombier qui va gagner 2000 € au lieu de 1600 €. Cela explique pourquoi le travail au noir est si répandu. Un autre phénomène tout aussi répandu est la pratique des petits commerçants qui la plupart du temps ne déclarent pas la totalité de leurs ventes, pour éviter de payer les charges. Cette pratique est extrêmement répandue. Quand on demande aux commerçants pourquoi ils font ça la réponse est simple : c’est ça ou la faillite.

Au final, ceux qui se font avoir dans ce système ce sont ceux qui n’ont pas la possibilité de tricher, c’est-à-dire les salariés. Dans tous les cas, l’illégalité permanente comme fonctionnement normal de l’économie n’est pas une bonne chose, car cela fait perdre toute crédibilité à la loi.

Que faire alors ?

Nous proposons de supprimer l’obligation de payer toutes ces charges. Ces charges servent à financer principalement : la retraite, la sécurité sociale, les allocations familiales et chômage (dans une moindre mesure). Dans le cas de la retraite, cotiser devrait être au choix du salarié, qui s’il ne cotise pas sera privé des pensions correspondantes. C’est ensuite à lui de planifier sa retraite s’il choisit de ne pas cotiser au système proposé par l’État.

Dans le cas de la sécurité sociale, le choix de cotiser devrait être libre également. S’il choisit de ne pas adhérer à la sécurité sociale, le salarié ou travailleur indépendant pourra s’assurer dans une assurance ou mutuelle privée.

Enfin, il est temps de mettre un terme au système d’allocations familiales qui est un archaïsme datant du début du XXème siècle où on souhaitait repeupler la France. Notons néanmoins que les cotisations pour les allocations familiales représentent un coût bien inférieur aux cotisations de retraite et de sécurité sociale.

Supprimons le SMIC

Pour combattre le chômage, il est important d’agir sur d’autres problèmes critiques qui dissuadent les entreprises d’employer. En particulier, le salaire minimum devrait être supprimé, car il empêche d’employer des gens peu qualifiés, qui ne « valent pas » le coût (pour l’employeur) du salaire minimum, soit 1600 € (pour un salaire net de 1100 €).

Même si on aimerait dans un monde idéal que tout le monde gagne au dessus de 1100 € net par mois, ce n’est pas en interdisant à ces gens de travailler qu’on va les aider. Un travail payé en dessous du SMIC peut-être un moyen de gagner une expérience professionnelle qui permettra par la suite de demander un salaire plus élevé (car on devient plus productif). D’autre part, les gens qui devraient être payés en dessous du SMIC se retrouvent à la place chômeurs, ce qui n’est bon ni pour eux, ni pour les autres salariés (les allocations chômage viennent de quelque part…).

Libéralisons le licenciement

Une autre cause importante du chômage est la trop grande difficulté à licencier. Imaginez que vous possédez une petite entreprise avec 2 salariés. Vous vous posez la question d’en employer un 3ème. Seulement voilà, si choisissez un salarié non productif, ou qu’il ne s’entend pas bien avec le reste de l’équipe, vous aurez de grandes difficultés à la licencier. En effet, vous aurez à « prouver » que vous avez une bonne raison de le licencier. En réalité, beaucoup de raisons de licenciement sont difficiles à faire valoir devant un tribunal, alors qu’elles sont un problème bien réel pour l’entreprise. Pour éviter ces risques vous allez préférer faire travailler plus vos 2 salariés que d’en prendre un 3ème. Dommage pour lui qui aurait pu trouver un travail.

Conclusion

La solution au problème du chômage se trouve dans plus de libéralisme et moins de redistribution forcée. C’est seulement en regardant la vérité en face, à savoir que le libéralisme est la solution et non un monstre à combattre, que nous pourrons résoudre cette crise. Il n’est pas surprenant que les politiques qui prétendent nous protéger du libéralisme nous aient amené dans cette impasse, car ils nous ont précisément « protégés » de la solution à nos problèmes.


]]>
https://libertarianisme.fr/2014/10/31/il-faut-sauver-la-france/feed/ 0 almacha coq
L’assurance maladie privée https://libertarianisme.fr/2014/02/21/assurance-maladie-privee/ https://libertarianisme.fr/2014/02/21/assurance-maladie-privee/#comments Fri, 21 Feb 2014 15:05:38 +0000 https://libertarianisme.fr/?p=575 Continuer la lecture ]]> medecinJusqu’à maintenant en France, les frontaliers avaient le choix entre adhérer à la sécurité sociale française, l’équivalent Suisse ou choisir une assurance privée. Et bien, devinez quoi, 90% choisissaient de prendre une assurance privée ! Et ils n’ont pas tort, car une assurance privée a de nombreux avantages.

Aujourd’hui, seuls les frontaliers peuvent en bénéficier [1] (et le gouvernement veut supprimer cette liberté), ainsi que quelques indépendants courageux qui ont réussi à résilier la sécurité sociale [2], car la loi européenne nous donne théoriquement ce droit, que l’administration française fait tout pour ignorer [3].

L’assurance privée ne vous laissera pas tomber en cas de besoin

AmbulanceLorsqu’on aborde le sujet des assurances maladies privées, on entend souvent « Si les assurances étaient privées, elles feraient [insérer ici une chose horrible] ». Tout n’est pas forcément faux mais beaucoup de peurs sont des fantasmes. Prenons un exemple concret : la société Amariz propose différents contrats d’assurance maladie privée. Dans le contrat qu’ils proposent, le prix des cotisations dépend de l’état de santé et de l’âge à l’adhésion. Par contre, il n’augmente pas si votre état de santé se dégrade par la suite (ce n’est pas comme une assurance auto !), et n’augmente pas non plus avec votre âge. La peur de l’assurance qui « vous laisse tomber » en cas de grosse maladie est donc infondée.

Une stratégie de remboursement plus intelligente

lumiere

La sécurité sociale française rembourse quand vous pourriez vous en passer, mais pas quand vous en avez besoin. Réfléchissons et rappelons-nous pourquoi les assurances existent. Pourquoi assurez-vous votre voiture et votre maison mais pas votre pantalon ni votre vaisselle ? Si vous cassez votre vaisselle, vous auriez à débourser une dizaine d’euros, ce à quoi vous pouvez faire face, même de manière imprévue. En revanche si vous cassez votre voiture, cela peut représenter une très grosse somme de manière imprévue. Mais en fait dans une assurance, les clients sont toujours perdants « en moyenne », puisque l’assurance doit au moins couvrir ses frais de fonctionnement, donc si vous étiez milliardaire, vous n’auriez pas intérêt à assurer votre voiture tout risques (à moins d’être un conducteur plus imprudent que la moyenne).

La conclusion est qu’une assurance n’est utile que pour des grosses dépenses imprévues. Que fait la sécurité sociale ? Si vous allez chez le médecin généraliste et que vous en avez pour 23 €, la sécu vous rembourse 15 €. Mais vous auriez certainement pu payer les 23 € vous-mêmes. Inversement, considérez le témoignage de cet ouvrier [4], qui en a pour 100 000 € d’hôpital, qui n’est remboursé qu’à environ 60%, soit 40 000 € à payer de sa poche ! Avec la sécu, pour éviter de vous retrouver dans la situation de cet ouvrier, il faut absolument avoir une mutuelle, au moins minimaliste pour les hospitalisations  (comme celle-ci [5] par exemple). Maintenant réfléchissons, il serait bien plus malin d’avoir une assurance qui vous laisse éventuellement payer les 23 € du généraliste, mais vous paye les 100 000 € d’hôpital ! Et bien c’est exactement ce qu’Amariz propose. Comme le fait remarquer Laurent C. [4], Amariz aurait remboursé cet ouvrier à 100% ! En effet, le remboursement des 23 € du généraliste est au choix (contrat « or » vs « argent »), mais les hospitalisations sont 100% remboursées. Par honnêteté, précisons quand même que cette assurance a un plafond de remboursement, mais celui-ci s’élève à 700 000 € par an ! [6] [7] [8]

Faisons les comptes

banknotes_and_coin

En réalité, Amariz propose plusieurs contrats. Prenons l’exemple du salarié avec un revenu moyen de notre article précédent, avec un revenu net d’environ 1700 € par mois, le coût total de la sécu est 430 €. Pour être remboursé à 100% du tarif conventionné, il faut ajouter une mutuelle qui coûte autour de 30 €.

Comparons au contrat Amariz équivalent, le contrat « or » [6], qui prend en charge 100 % du tarif de la sécu (donc qui rembourse comme la sécu + une « mutuelle 100% » [9] et même un peu plus en fait).

Solutions équivalentes pour un remboursement à 100% du tarif conventionné (j’ai arrondi toutes les sommes à 10 € près) :
– Sécu + mutuelle pour couverture à 100 % : 430 + 30 = 460 €
– Contrat Amariz Premier Euro OR pour un client de 25 ans : 240 €
– Contrat Amariz Premier Euro OR pour un client de 45 ans [10] : 350 €

Solutions moins chères (pour le client de 25 ans, sommes arrondies) :
– Sécu seule (choix dangereux, voir plus haut) : 430 €
– Amariz Premier Euro Argent (hospitalisation, consultations lors d’une hospitalisation, mais pas consultations autres) : 180 €
– Amariz Hospitalisation (hospitalisation seule) : 160 €

On voit clairement l’avantage de l’assurance privée. Dans les solutions moins chères, l’ouvrier dont nous parlions avait la solution « sécu seule », alors qu’il aurait été remboursé à 100% même avec la solution « argent » à 180€. Finalement, qui est-ce qui vous laisse tomber en cas de besoin ?

documentsMais c’est quoi l’arnaque ?

Comment les tarifs peuvent-ils être aussi avantageux par rapport à la sécurité sociale ? C’est simple, une grande partie des cotisations de la sécu servent à payer… son administration ! Elle ne cherche pas à être spécialement économe de ce point de vue là, alors qu’une assurance privée fait tout pour être la moins chère possible pour attirer ses clients (car eux, ils l’ont choisie !).

La fin de disputes insolubles

Faut-il rembourser les médicaments non génériques ? Faut-il rembourser les avortements ? La médecine douce ? L’homéopathie ? Beaucoup de ces questions suscitent des désaccords, car les différents individus ont un avis différent. On entend « l’homéopathie est inefficace, il ne faut pas la rembourser ! », « l’avortement est immoral, on me force à payer pour les filles qui se font avorter ! », « je ne crois pas à la médecine allopathique mais seule celle-ci est remboursée ! ». Avec une sécurité sociale obligatoire, les choix d’une majorité sont forcément imposés à une minorité (quand ce n’est pas l’inverse !), alors qu’avec un système d’assurances privés, chacun peut adhérer à une assurance conforme à ses valeurs (ou choisir un contrat parmi plusieurs choix proposés par une assurance).

Ils ruinent leur santé, et après c’est nous qui payons !

cigaretteOn entend souvent les gens dire, à propos de la cigarette, l’alcool, la ceinture de sécurité, les sodas, que le gens doivent faire attention à leur propre santé car après ce sont les autres qui payent ! Autrement dit, votre santé ne regarde pas que vous, car c’est aux frais des autres ! Avec une assurance privée, fini ces raisonnements malsains, qui servent à justifier toutes les privations de liberté (taxes, interdictions, etc.). Je fume ? Ce sont les autres qui payent, s’ils le veulent. En effet, on peut très bien imaginer une assurance privée qui ne prenne pas en charge les conséquences du tabac, et qui sera moins chère. Personne ne vous oblige donc à payer pour les autres, et chacun est libre de ses choix.

La solidarité

Une question que vous vous posez peut-être aussi est : que se passe-t-il si quelqu’un naît avec une maladie génétique ? Il ne peut pas adhérer à l’assurance avant de tomber malade lui. C’est peut-être un défaut des contrats dont j’ai parlés. À vous de voir. Si la liberté de choisir son assurance maladie était vraiment garantie, beaucoup d’assurances apparaîtraient et certaines proposeraient de prendre en compte ces cas là. La solidarité est volontaire donc véritable. Quand on voit l’aventure de Laurent C. pour quitter la sécu, on voit le vrai visage de la « solidarité » de la sécurité sociale : tribunal administratif et huissier [11].

Plus simple

Avec le système actuel, si vous êtes salarié et que vous arrêtez de travailler, vous êtes soit rattachés à la sécu par vos allocations chômage, soit vous bénéficiez encore de la sécu, soit vous pouvez prétendre à la CMU, et peut-être à la CMU-C. Si vous reprenez le travail, et que votre nouvelle entreprise a une mutuelle obligatoire, vous devez résilier votre mutuelle, etc. Bref, tout ça est compliqué. Quand vous changez de travail ou arrêtez temporairement de travailler, personne ne vient vous embêter avec votre assurance auto ou habitation. Cela peut être aussi simple avec une assurance maladie privée.

Qui proposerait des contrats d’assurance maladie ?

Probablement la plupart des mutuelles actuelles. Les assurances et les banques se mettent toutes à proposer des mutuelles. Proposer une assurance maladie complète est le même genre de métier, et cela attirerait sans doute toutes ces entreprises de proposer une assurance maladie complète. Vous avez peut-être remarqué qu’Amariz est une entreprise anglaise, la raison est que pour des raisons légales, il n’est pas possible pour une entreprise française de proposer la même chose aujourd’hui. Mais si la liberté d’assurance maladie était garantie, des entreprises françaises pourraient vous proposer des contrats d’assurance maladie.

La fin du travail au noir

Avec la fin de l’obligation d’adhérer à la sécurité sociale, il n’y aurait plus de problème de travail au noir. Aujourd’hui il est très tentant de ne pas déclarer certains revenus, quand on voit ce qui est prélevé en cotisations. Bien sûr, cela nécessite de supprimer cette autre grande arnaque qui est l’obligation d’adhérer au système de retraite par répartition. Mais si on retire les deux obligations, alors le travail au noir n’a plus aucun intérêt (la sécu et la retraite représentent la quasi-totalité des prélèvements avant versement du salaire).

Statue_of_LibertyCe que nous demandons :

  • La fin de l’obligation d’adhérer à la sécurité sociale. Les travailleurs indépendants doivent avoir simplement le choix de ne plus cotiser et ne plus bénéficier de la sécurité sociale, ou bien sûr d’y rester s’ils le souhaitent.
  • Pour les salariés qui choisissent de résilier la sécurité sociale, leur employeur doit leur verser la totalité les coûts associés à la sécurité sociale (cela ne change rien financièrement pour l’employeur : au lieu de les verser à la sécu il les verse au salarié).
  • La fin de l’obligation d’adhérer à la mutuelle proposée par un employeur. Le salarié doit rester libre de choisir sa mutuelle dans tous les cas.
  • La suppression de la loi du 14 juin 2013 qui oblige les employeurs à proposer une mutuelle à leurs salariés.

Références

[1] http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-la-securite-sociale-appelle-les-francais-travaillant-en-suisse-a-la-solidarite-11310.asp?1=1
[2] http://jequittelasecu.blogspot.fr/
[3] http://www.contrepoints.org/2013/11/03/144231-le-monopole-de-la-securite-sociale-a-t-il-vraiment-saute
[4] http://www.contrepoints.org/2014/01/19/153735-je-quitte-la-secu-episode-24-jai-fait-le-job
[5] http://www.axa.fr/mutuelle-sante/modulango-hospi
[6] Contrat Amariz Premier Euro Or : http://www.amariz.fr/wp-content/uploads/2013/12/ASSURANCE-PREMIER-EURO-OR-GARANTIES-2014.pdf
[7] Contrat Amariz Premier Euro Argent : http://www.amariz.fr/wp-content/uploads/2013/12/ASSURANCE-PREMIER-EURO-ARGENT-GARANTIES-2014.pdf
[8] Contrat Amariz Premier Euro Hospitalisation : http://www.amariz.fr/wp-content/uploads/2013/12/ASSURANCE-HOSPITALISATION-GARANTIES-2014.pdf
[9] Exemple de « mutuelle 100% » : http://www.axa.fr/mutuelle-sante/complementaire-sante-modulango100
[10] http://www.contrepoints.org/2013/02/02/113399-exclusif-je-quitte-la-secu-episode-1
[11] http://www.contrepoints.org/2013/10/19/143208-je-quitte-la-secu-episode-19-huissier-round-4


]]>
https://libertarianisme.fr/2014/02/21/assurance-maladie-privee/feed/ 16 almacha medecin Ambulance lumiere banknotes_and_coin documents cigarette Statue_of_Liberty
Ce salaire que vous ne recevez pas https://libertarianisme.fr/2013/10/26/salaire/ https://libertarianisme.fr/2013/10/26/salaire/#comments Sat, 26 Oct 2013 14:02:58 +0000 https://libertarianisme.fr/?p=490 Continuer la lecture ]]> analyseIl est parfois intéressant de voir ce que vous gagnez vraiment, et ce que votre patron vous verse après avoir retiré les cotisations obligatoires. Dans une société libre, vous recevriez votre salaire complet, et vous pourriez ensuite adhérer à des assurances maladie, retraite et chômage.

Charges salariales et patronales

Tout d’abord, il faut bien comprendre que économiquement, il n’y a aucune différence entre les charges salariales et patronales [1,2]. Ce qui détermine le prix auquel est payé un certain travail sur le marché libre est conditionné par deux choses :

  • D’un côté, l’employeur considère le coût total employeur (salaire net + charges salariales + charges patronales) et se demande si cela vaut le coup d’employer quelqu’un, en comparant cela à ce que rapportera le salarié à l’entreprise. Evidemment il cherche à payer le moins cher possible.
  • De l’autre côté, le salarié accepte le travail en considérant ce qu’il gagne au final, donc le salaire net. Qu’une charge soit « salariale » ou « patronale » ne change rien à ce niveau là.

Ce sont ces deux données qui jouent un rôle lors de la formation des prix. La seule différence entre les deux concerne les contrats de travail déjà existants : si on augmente les charges patronales, les salariés déjà embauchés n’auront pas une diminution de salaire (mais ne sont pas prêts d’avoir une augmentation…). Par contre, à long terme les patrons reverront les salaires à la baisse pour les futurs employés, ou embaucheront moins.

Autre exemple, si vous vous assuriez à une assurance privée au lieu de la sécurité sociale, votre patron vous verserait les charges salariales et patronales qui servent à financer la sécurité sociale. Pour lui, le coût resterait identique.

Exigeons notre salaire complet

Pour nous libertariens, rien de tout cela ne devrait exister, le salaire complet, c’est à dire le « coût employeur », devrait être versé directement au salarié. Libre à lui ensuite d’adhérer (ou non !) à une assurance maladie, qui peut d’ailleurs être la sécurité sociale existante ou une assurance privée. Pour la retraite, il peut choisir d’adhérer à une caisse de retraite par répartition (gérée par l’Etat ou privée), par capitalisation, ou encore placer son argent dans des actions, acheter de l’or… ou encore décider d’attendre plus tard dans sa vie pour mettre de l’argent de côté (on n’a pas forcément envie, ni intérêt, à mettre une partie de son salaire de côté quand on est en début de carrière, loin de la retraite, et avec un salaire faible !).

Pour les allocations familiales, il pourrait choisir de donner son argent à une association qui aide les parents, ou pourrait choisir de ne rien financer du tout car il pense que c’est à chacun de s’occuper de ses enfants. Pour les handicapés, chacun peut donner à une association la somme qu’il désire. Enfin, pour l’assurance chômage, il peut choisir de souscrire à une telle assurance, ou simplement mettre de l’argent de côté au cas où.

Analysons une feuille de paye

Les feuilles de paye contiennent souvent une liste de termes compliqués et pas forcément regroupés par thème. Ici, nous avons analysé une feuille de paye réelle, en partant du coût employeur (ce qui sort du compte de l’entreprise), puis en soustrayant chaque charge (patronale ou salariale) jusqu’à arriver au salaire net (ce que reçoit le salarié sur son compte). Le salaire net dans cet exemple est de 1672 € et le salaire brut de 2000 €.

Nous avons coloré de la même couleur les taxes selon ce qu’elles servent à financer, afin de voir clairement ce que coûte la sécurité sociale, l’assurance retraire, etc. Dans une deuxième tableau nous avons regroupé chaque type de dépense. Notons bien ici que tout cela est imposé au salarié, il n’a adhéré volontairement à aucun de ces services.

analyse

Comme on le voit, les prélèvement pour la retraite sont ici très élevés pour une cotisation par mois de 465 €, la sécurité sociale revient à 433 €, et les allocations familiales coûtent 119 €.

Dans une société libre, ce salarié aurait à la place reçu les 465 € de cotisation retraite (il aurait attendu plus tard dans sa carrière pour mettre de l’argent de côté), aurait adhéré à une assurance privée pour environ 350 € par mois [4] et aurait gardé ses 120 € d’allocations pour le jour où il a des enfants.

Références

  1. http://www.contrepoints.org/2012/01/20/65618-quel-est-votre-vrai-salaire-le-grand-malentendu
  2. http://www.contrepoints.org/2013/09/09/138411-charges-patronales-salariales-cest-toujours-payez
  3. Quitter La Sécurité Sociale : http://qlss.fr/
  4. http://www.contrepoints.org/2013/02/02/113399-exclusif-je-quitte-la-secu-episode-1

]]>
https://libertarianisme.fr/2013/10/26/salaire/feed/ 6 analyse almacha analyse analyse